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Republique Dominicaine

Drapeau République Dominicaine

République Dominicaine
Carte République Dominicaine

La République Dominicaine est un pays des Antilles situé dans la partie orientale de l'île d'Haïti dont elle occupe les deux tiers, le reste de l'île étant constitué par la république d'Haïti. Le pays est limité au nord par l'océan Atlantique, à l'est par le canal de Mona, qui le sépare de Porto Rico, et au sud par la mer des Caraïbes.
D'une superficie de 48 730 km2, le pays comprend plusieurs îles limitrophes, dont Beata et Saona. Sa capitale et plus grande ville est Saint-Domingue.

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Géographie
Société
Economie
Histoire


Géographie

La République dominicaine est un pays fertile, recouvert à près de 80% de chaînes de montagnes allant du Nord-Ouest au Sud-Est. Le Pico Duarte (3 175 m) est le point culminant du pays. Entre la cordillère Centrale et la cordillère Septentrionale, une chaîne parallèle au nord, se trouve la vallée de Cibao, l'une des zones les plus fertiles et les mieux irriguées du pays. Également fertile, surtout au sud-est, la plaine côtière longe un littoral irrégulier et très découpé. Le pays compte plusieurs cours d'eau (Yaque del Norte, Yuna et Camú au nord, Yaque del Sur, Ozama et Soco au sud) ainsi qu'un grand lac d'eau salée, le lac Enriquillo, dans le Sud-Ouest.

Le pays jouit d'un climat tropical tempéré par les vents d'est dominants. On enregistre des températures supérieures à 23,3°C dans les plaines tout au long de l'année, sauf pendant l'été, où les températures varient entre 26,7 et 35°C. Dans les régions montagneuses, les températures sont plus fraîches.


Société

La population de la République dominicaine est estimée à 7,82 millions d'habitants. La plupart des Dominicains sont issus d'un métissage entre Noirs africains et Espagnols. Près de 64% vivent en ville. La République dominicaine est divisée en 29 provinces et en un District National (Distrito Nacional) qui comprend Saint-Domingue, la capitale. Saint-Domingue, qui est aussi le principal port, avait une population estimée à 1 800 000 habitants. Parmi les autres villes importantes, on compte Santiago de los Caballeros (450 000 habitants), San Pedro de Macorís ainsi que San Francisco de Macorís et Barahona.

L'espagnol est la langue officielle, mais on parle aussi l'anglais et un dialecte français près de la frontière haïtienne.


Gouvernement et vie politique

La République dominicaine est régie par la Constitution de 1966. Le pouvoir exécutif revient au président de la République, élu au suffrage universel pour quatre ans. Le président nomme le gouvernement et peut également proposer des projets de loi au congrès, composé d'une Chambre haute (Senado) de 30 membres et d'une Chambre basse (Cámara de Diputados) de 120 députés. Tous les parlementaires sont élus au suffrage universel pour quatre ans.

Le Parti dominicain était le seul parti légal entre 1930 et 1961, date à laquelle il a été dissous. De nouveaux partis ont alors été créés. Les principaux partis sont le Parti réformiste social-chrétien (PRSC), le Parti révolutionnaire dominicain (PRD) et le Parti de libération dominicaine (PLD). Le PRSC est soutenu par les paysans et par les classes moyennes tandis que le PRD est en grande partie composé de paysans sans terre et de travailleurs urbains.


Economie

L'économie de la République dominicaine est à prédominance agricole, mais le pays dispose également d'un important secteur minier.

L'agriculture emploie la moitié de la population active. Les grandes exploitations commerciales (canne à sucre, riz, bananes, café, cacao, tabac) coexistent avec les petites exploitations consacrées à la culture vivrière. L'élevage est surtout destiné à la consommation locale.

Les forêts (près de 13% du territoire) jouent un rôle économique important et produisent de l'acajou, du bois de citronnier, du pin et du cèdre. La pêche est limitée par le manque d'infrastructures.

La production de bauxite, autrefois importante source de revenus à l'exportation, a pratiquement disparu au début des années 1980. On produit surtout du nickel, de l'or et de l'argent. L'unité monétaire est le peso dominicain de 100 centavos.


Histoire

Le territoire de l'actuelle République dominicaine est issu d'un partage effectué à la suite du traité de paix de Ryswick (1697) qui divisa l'île en deux : la partie occidentale (la future Haïti) revint à la France, tandis que l'Espagne obtenait la partie orientale.
En 1795, au traité de Bâle, l'Espagne céda sa colonie à la France.

En 1801, après la grande révolte des esclaves, l'ancien esclave haïtien Toussaint-Louverture prit possession de la partie orientale qu'il souhaitait rattacher à Haïti. Les troupes françaises, défaites à Haïti, parvinrent à se maintenir dans la partie orientale de l'île qui fut rattachée à l'Espagne, statut entériné par le traité de Paris (1814). Mais la tyrannie exercée par l'administration espagnole provoqua, en 1821, la révolte des Dominicains qui proclamèrent leur indépendance.

L'expérience fut de courte durée. En 1822, le président haïtien Jean-Pierre Boyer annexa la partie orientale jusqu'en 1844, lorsqu'une insurrection chassa la garnison haïtienne de Saint-Domingue et proclama la République. Fragilisée par la menace des invasions haïtiennes, la République dominicaine, conduite depuis 1844 par le président Pedro Santana, sollicita l'Espagne qui annexa de nouveau le pays. La présence de l'Espagne ne parvint pas à mettre fin à l'instabilité et, en février 1865, les Dominicains recouvrèrent leur indépendance.

Face au climat d'instabilité que continuaient à faire régner les Haïtiens s'opposaient les partisans de la tutelle américaine et ceux du retour à l'autorité espagnole. En 1906, le pays signa un traité d'une durée de cinquante ans avec les États-Unis. L'administration et les services douaniers passèrent sous le contrôle des Américains en échange du paiement de la dette. En novembre 1916, les Américains occupèrent le pays jusqu'en 1924.

Élu en 1930 avec le soutien des États-Unis, Trujillo régna sans partage. Pendant sa dictature, marquée par une répression impitoyable et un culte de la personnalité sans réserve, l'ensemble de l'économie passa sous son contrôle. Il mena une politique de grands travaux et parvint à assainir la situation financière. Mais, compromis dans l'assassinat du président vénézuelien Betancourt, Trujillo fut condamné par l'Organisation des États américains (OEA) et, finalement, abandonné par les États-Unis. Le 30 mai 1961, il fut assassiné.

La fin de la dictature s'accompagna du retour des exilés et du rétablissement des partis politiques. En décembre 1962, la première élection libre depuis près de quarante ans porta au pouvoir l'ancien exilé Juan Domingo Bosch, chef du Parti révolutionnaire dominicain. Celui-ci fut accusé cependant d'une trop grande sympathie à l'égard du régime castriste et fut renversé par un coup d'État militaire soutenu par les élites du pays qui mirent en place un triumvirat civil. En avril 1965, ce dernier fut lui-même renversé par un coup d'État des militaires libéraux qui armèrent la population civile pour prévenir le retour des militaires de droite, provoquant l'intervention armée des États-Unis. La bataille de Saint-Domingue devait faire des milliers de morts.

Un gouvernement provisoire fut constitué avec pour mission de préparer les élections de juin 1966, qui virent la victoire du conservateur Joaquín Balaguer, chef du Parti réformiste social-chrétien (PRSC). Grâce aux revenus du sucre, aux investissements étrangers et au développement du tourisme, la République dominicaine connut une certaine prospérité, néanmoins constamment menacée par des heurts entre l'armée et l'opposition de gauche.

Balaguer fut réélu en 1970 mais dut laisser la place, en 1978, à Silvestre Antonio Guzmán, candidat du Parti révolutionnaire dominicain. Après avoir fait échouer un complot militaire, Guzmán procéda à une libéralisation du régime.

Il ne se représenta pas à l'élection de 1982, laissant la place à Salvador Jorge Blanco, également membre du PRD. Face à la crise économique qui affectait de plein fouet le pays à la suite de l'effondrement des cours du sucre, les mesures d'austérité imposées par le Fonds monétaire international provoquèrent des émeutes en 1984 et 1985.

Balaguer retrouva le pouvoir à l'élection présidentielle de 1986, et fut réélu en 1990 et en 1994. Deux ans plus tard, âgé de quatre-vingt neuf ans, il quitta ses fonctions après l'élection à la présidence du candidat de centre-droit Leonel Fernandez, le 30 juin 1996.



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