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Nicaragua

Drapeau Nicaragua

Nicaragua
Carte Nicaragua

Le Nicaragua est un pays d'Amérique centrale, bordé au nord par le Honduras, à l'est par la mer des Caraïbes, au sud par le Costa Rica et à l'ouest par l'océan Pacifique.
La superficie du Nicaragua est de 139 682 km2. La capitale du pays est Managua.

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Géographie
Société
Economie
Histoire



Géographie

Les hautes terres nicaraguayennes, d'une altitude moyenne de 600 m, couvrent l'intérieur du pays du nord-ouest au sud-est. Plusieurs chaînes montagneuses découpent le territoire des hautes terres d'est en ouest, la plus élevée étant la Cordillère Isabelia, qui dépasse 2 000 m.

À l'ouest se trouve une grande dépression, qui abrite le lac Nicaragua, le plus grand d'Amérique centrale, et le lac de Managua, tous deux reliés par la rivière Tipitapa. Entre les lacs et la côte pacifique s'élève une chaîne de volcans qui fait de cette région une zone à risques sismiques.

À l'est, la plaine côtière qui donne sur la mer des Caraïbes, connue sous le nom de côte des Mosquitos s'étend à l'intérieur des terres sur 72 km et est partiellement couverte par la forêt tropicale. Les quatre principaux fleuves, le río San Juan, le río Coco, le río Grande et le río Escondido, se jettent dans la mer des Caraïbes.

Les régions côtières du Nicaragua jouissent d'un climat tropical avec une température moyenne de 25.5°C. À des altitudes plus élevées, dans l'intérieur des terres, la température varie entre 15.5°C et 26.5°C.


Société

La population du Nicaragua est estimée à 4,50 millions d'habitants.
Environ 77% des Nicaraguayens sont des métis (population d'ascendance mixte blanche et amérindienne), environ 10% sont des Blancs, le reste de la population étant constitué d'Amérindiens (4%) et de Noirs (9%).

Le Nicaragua est divisé en 16 départements et en trois zones spéciales. Selon des estimations de 1991, Managua, la capitale et le premier centre commercial du pays, comptait 1 million d'habitants, León, important centre religieux et culturel, 167 000 habitants, et Granada 90 000 habitants.
L'espagnol est la langue officielle du Nicaragua.


Gouvernement et vie politique

En 1984, au lendemain du retour des civils au pouvoir, une nouvelle Assemblée nationale de 96 sièges remplaçant le Conseil d'État des sandinistes, prit ses fonctions. Une nouvelle Constitution, adoptée en 1987, vint entériner cette situation. Elle remplaçait la Constitution de 1974 qui avait été abrogée en 1979 par le gouvernement de Reconstruction nationale, nouvellement formé par les sandinistes.
Depuis les élections de février 1990, le pays est dirigé par une coalition anti-sandiniste, l'Union nationale de l'opposition (UNO).


Economie

L'agriculture est la base de l'économie du pays. Au début des années 1990, le secteur agricole du Nicaragua employait environ un tiers de la population active. Les principales cultures commerciales sont le café, le coton et les bananes. Parmi les autres cultures, on trouve la canne à sucre, le maïs, le sorgho, le riz, les haricots et les oranges. Le Nicaragua est l'un des principaux pays éleveurs de bovins d'Amérique centrale.

Le Nicaragua produit du bois, qui est débité puis acheminé par les principaux fleuves qui se jettent dans la mer des Caraïbes. Les principales pêches commerciales sont la crevette et l'écrevisse.
L'unité monétaire du Nicaragua est le córdoba or, de 100 centavos.


Histoire

Le Nicaragua fut peuplé à la fois par les Mayas et les Nahuas qui occupèrent la dépression centrale et par les Miskitos (ou Mosquitos), les Ramas et les Sumus qui s'installèrent sur la côte de la mer des Caraïbes.

Les premiers colons espagnols conduits par Gil Gonzáles Dávila pénètrèrent au Nicaragua vers 1520 et le pays fut rattaché à la capitainerie générale du Guatemala. La domination espagnole resta néanmoins limitée à la côte pacifique.

L'indépendance fut proclamée en 1821 et, en 1823, le Nicaragua devint membre des Provinces-Unies d'Amérique centrale dont il se sépara en 1838 pour devenir une république indépendante. Idéale pour la construction d'un canal reliant l'océan Pacifique à l'océan Atlantique, la position du Nicaragua attisa les ambitions des Britanniques qui établirent un protectorat sur la côte des Mosquitos, entre 1841 et 1848.

Pendant les sept décennies qui suivirent l'indépendance, les gouvernements libéraux et conservateurs alternèrent au pouvoir non sans rivalités. En 1855, William Walker, un aventurier américain à qui les libéraux avaient demandé un soutien, envahit le pays à la tête d'une armée de mercenaires et s'autoproclama président. Il fut évincé en 1857.

Les libéraux reprirent le pouvoir en 1893 mais, en 1909, un coup d'État soutenu par les États-Unis redonna le pouvoir aux conservateurs. À partir de 1912, le Nicaragua tomba sous la dépendance des États-Unis qui y stationnèrent des troupes. Leur retrait en 1933 laissa le pays à la merci du général Anastasio Somoza García appuyé par la garde nationale.

En 1934, Augusto César Sandino, chef des guérilleros qui avaient combattu la présence américaine, fut assassiné alors qu'il participait à des négociations de paix. Somoza s'autoproclama président en 1936 et imposa au pays sa dictature jusqu'à son assassinat en 1956. Ses fils lui succédèrent, Luis jusqu'en 1963 et Anastasio de 1967 à 1969, année où il fut renversé. Le détournement des fonds de soutien envoyés à la suite du tremblement de terre qui détruisit Managua et provoqua la mort d'au moins cinq mille personnes en 1972 nourrit un fort sentiment d'hostilité à l'égard du clan Somoza et contribua à la montée du Front sandiniste de libération nationale, nommé ainsi en hommage à César Sandino.

Après l'assassinat en 1978 du directeur du principal journal d'opposition, Pedro Joaquín Chamorro, des émeutes éclatèrent. Les sandinistes prirent d'assaut le palais national à Managua et une guerre civile s'ensuivit. En juillet 1979, après plusieurs mois de combats qui auraient provoqué la mort de cinquante mille personnes, Anastasio Somoza fut contraint de quitter le pays.

Les sandinistes mirent en place un programme économique d'inspiration socialiste comprenant notamment des nationalisations et une réforme agraire. La Constitution de 1974 fut suspendue. Inquiet de voir les sandinistes aider les rebelles marxistes au Salvador, le gouvernement américain interrompit son aide économique au Nicaragua en 1981 et finança l'opposition des contras, puis imposa au pays un embargo commercial, pénalisant sévèrement l'économie.

À la faveur des négociations engagées sous l'égide du président costaricain Óscar Arias Sánchez en 1987 entre sandinistes et contras, le gouvernement sandiniste, dirigé depuis 1985 par Daniel Ortega, consentit à organiser des élections libres en 1990 en contrepartie du désarmement des contras.

Ortega fut battu par Violeta Barrios de Chamorro, veuve du directeur du journal assassiné en 1978, candidate soutenue par une coalition conservatrice, l'Union nationale de l'opposition (UNO), mais aussi par les États-Unis qui s'engagèrent à mettre un terme à leur embargo et à apporter leur aide au pays.

Cependant, malgré l'élection démocratique de Violeta Chamorro, les rivalités entre des bandes armées constituées d'anciens sandinistes et d'anciens contras ont contribué à maintenir un climat d'insécurité. De plus, la situation économique est restée très précaire, d'autant que le gouvernement a dû constamment faire face à des mouvements de grève.

En octobre 1996, le représentant de la droite libérale, Arnoldo Alemán, fut élu à la présidence de la République contre Daniel Ortega. Aux termes de la Constitution, la présidente sortante, Violeta Chamorro, ne pouvait briguer un nouveau mandat.



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